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Here is a good article on your Gene Sharp and his CIA links.  It explains what a wonderful man he is!

Coups d'État soft
L'Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA
par Thierry Meyssan*   

[Article publié le 4 janvier 2005.]

Inconnu du grand public, le philosophe Gene Sharp a élaboré une théorie de la non-violence comme arme politique. Pour le compte de l'OTAN, puis de la CIA, il a formé les leaders des coups d'État soft des quinze dernières années.

Dans les années cinquante, Gene Sharp a étudié la théorie de la désobéissance civile d'Henry D. Thoreau et de Mohandas K. Gandhi. Pour ces auteurs, l'obéissance et la désobéissance sont des questions morales ou religieuses avant d'être politiques. Ils opposent une loi supérieure à un ordre civil. Cependant la mise en pratique de leurs convictions eut des conséquences politiques, de sorte que ce qu'ils considéraient comme une fin en soi peut être appréhendé comme un moyen. La désobéissance civile peut alors être considérée comme une technique d'action politique, voire militaire.

En 1983, Gene Sharp créé le Programme sur les sanctions non-violentes au Centre des affaires internationales de l'université d'Harvard. Il y développe des recherches en sciences sociales sur l'usage possible de la désobéissance civile par la population ouest-européenne pour faire face à une éventuelle invasion par les troupes du Pacte de Varsovie. Simultanément, il fonde à Boston l'Albert Einstein Institution avec pour double mission de financer ses recherches universitaires et d'appliquer ses modèles à des situations concrètes. En 1985, il publie un ouvrage sur la manière de Rendre l'Europe impossible à conquérir [1] dont l'édition états-unienne est préfacée par l'ambassadeur George F. Kennan, père de la Guerre froide. En 1987, l'association bénéficie de subventions de l'Institut des États-Unis pour la paix (U.S. Institute for Peace). Elle organise des séminaires pour former les Alliés à la défense par la désobéissance civile face à un occupant communiste. Ainsi le général Georges Fricaud-Chagnaud introduit le concept de « dissuasion civile » à la Fondation des études de la défense nationale [2].
L'Institut est intégré dans le dispositif du réseau stay-behind d'ingérence états-unienne dans les États alliés par le général Edward B. Atkeson, alors détaché par l'US Army auprès du directeur de la CIA [3].

La focalisation sur la moralité des moyens d'action permet d'évacuer tout débat sur la légitimité de l'action. La non-violence, admise comme bonne en elle-même et assimilée à la démocratie, favorise le blanchiment des actions secrètes, intrinséquement non-démocratiques.

Gene Sharp
C'est en 1989 que l'Albert Einstein Institution prend son essort. Gene Sharp prodigue ses conseils à des mouvements anti-communistes. Il participe à la mise en place de l'Alliance démocratique de Birmanie, une coalition de notables anti-communistes qui parvient bientôt à entrer dans le gouvernement militaire ; et du Parti progressiste démocratique de Taiwan qui milite pour l'indépendance de l'île par rapport à la Chine communiste alors qu'officiellement les États-Unis s'y opposent ; ou encore, il rassemble les divers groupes d'opposition tibétains autour du Dalaï Lama. Il tente aussi de former un groupe de dissidents au sein de l'OLP, qui pourrait conduire les nationalistes palestiniens à renoncer au terrorisme [4]. Il leur dispense secrètement une formation dans les locaux de l'ambassade des États-Unis à Tel-Aviv en liaison avec le colonel Reuven Gal [5], directeur de l'Action psychologique au sein des Forces armées israéliennes.

Réalisant le potentiel de l'Albert Einstein Institution, la CIA y délégue un spécialiste de l'action clandestine, le colonel Robert Helvey, alors doyen de l'École de formation des attachés militaires d'ambassade. « Bob » introduit Gene Sharp en Birmanie pour qu'il forme idéologiquement l'opposition : contester de manière non-violente la junte militaire la plus sanglante du monde, c'est-à-dire en critiquer l'étroitesse, sans remettre en cause le système. Helvey trie ainsi les « bons » et les « mauvais » opposants dans un moment critique pour Washington : l'opposition véritable, conduite par Mme Suu Kyi, ne cesse de marquer des points et menace le régime pro-US. « Bob » le fait avec d'autant plus de facilité qu'il connaît personnellement tout les protagonistes, ayant été attaché militaire à Rangoon de 1983 à 1985 et ayant participé à la structuration de la dictature. Jouant un double jeu, le colonel Helvey dirige simultanément une action de soutien militaire classique à la résistance Karen : Washington veut en effet se garder un moyen de pression sur la junte en armant et en contrôlant une guérilla limitée.

Désormais toujours présent là où les intérêts états-uniens sont en jeu, Gene Sharp et son assistant Bruce Jenkins arrivent à Pékin en juin 1989, deux semaines avant les évènements de Tien-an-men. Ils seront rapidement expulsés par les autorités chinoises.

http://www.voltairenet.org/article15870.html

by stevesim on Mon Feb 21st, 2011 at 03:03:02 PM EST
and also helping Iraqi traitors coming back to Iraq after the US invasion:

En septembre 2002, Gene Sharp est à La Haye pour former les membres de l'Iraqi National Council qui s'apprêtent à entrer en Irak dans les bagages de l'US Army.

En septembre 2003, c'est encore l'Albert Einstein Institution qui conseille à l'opposition de contester le résultat des élections et manifester jusqu'à la démission d'Edouard Chevardnadze [9], lors de la « révolution » des roses en Géorgie

by stevesim on Mon Feb 21st, 2011 at 03:04:23 PM EST
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forgot the link

http://www.voltairenet.org/article15870.html

it is the venerable voltairenet.org that is hosting this article.

Gene Sharp is not who he seems to be!

by stevesim on Mon Feb 21st, 2011 at 03:05:14 PM EST
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Yup. I told you- it's all under that bedroom floor.

Capitalism searches out the darkest corners of human potential, and mainlines them.
by geezer in Paris (risico at wanadoo(flypoop)fr) on Mon Feb 21st, 2011 at 04:02:33 PM EST
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Oh, yes, this is a very reliable source!

Voltaire Network

The Voltaire Network was especially vocal after the attacks on the World Trade Center of the 11th of September 2001, Meyssan claiming that 9/11 was an inside job.
...
In a widely mediatised book, 9/11 The Big Lie, Thierry Meyssan, president of the network, claimed that the 11th of September 2001 was due to an internal plot within the US administration. The Network broadcast this declaration widely.


"People only accept change when they are faced with necessity, and only recognize necessity when a crisis is upon them." - Jean Monnet
by Melanchthon on Mon Feb 21st, 2011 at 04:29:16 PM EST
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SEriously? this guy?


In 2002, he published the controversial work on the September 11 terrorist attacks--9/11: The Big Lie--in which Meyssan argues that such attacks were organized by a faction of what he calls "the US military industrial complex" in order to impose a military regime. The book was translated into 28 languages;[3] it was followed by Le Pentagate, a book arguing that the attack against the Pentagon was not carried out by a commercial airliner but a missile.

The central thesis of Le Pentagate, that a Boeing 757 did not hit The Pentagon, has been heavily criticised by other prominent 9/11 conspiracists such as Jim Hoffman.[4][5][6]

He started a campaign at the United Nations to initiate an international investigation commission to revisit the general consensus regarding the 9/11 attacks, but he was not able to reach his objective. There was little support, except from the Arab League and the Gulf Cooperation Council.

Stop digging.

Wind power

by Jerome a Paris (etg@eurotrib.com) on Mon Feb 21st, 2011 at 04:36:33 PM EST
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same comment about Einstein writing the introduction to his book.
by stevesim on Mon Feb 21st, 2011 at 04:40:52 PM EST
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